"Tout le monde, en fin de compte, y va de sa petite création..."

"...Les gens sont des vaches laitières. Ils ne peuvent pas s'empêcher de s'exprimer." continue, sur le même ton furieux, le père de Yann Moix dans son dernier livre, Naissance.

Alors je m'ajoute, candide et fier, à ce vaste troupeau, à cette "obèse fabrication d’œuvres" (dixit toujours le même). Pourquoi? Vais-je apporter un regard absolument neuf? Éclairer quelques grands mystères? Intéresser véritablement quelqu'un? Probablement pas, non. Je me propose simplement d'écrire, de poser mes pensées et mes réflexions sous la forme de chroniques, parfois sur un fait d'actualité, rarement sur ma vie, plus souvent sur la vie. Un concept qui n'a rien de nouveau, peut être déjà esseulé, mais dont les possibilités sont multiples.

La seule contrainte : une liberté totale. Liberté de thème, de style d'écriture, d'opinion. Un exercice donc peut être assez ardu au début, mais auquel je compte bien me consacrer sérieusement (pour éviter de dire pleinement). La liberté peut parfois (elle est souvent) être une sacrée responsabilité.

Alors dans cet amas brouillon, informe, parfois répugnant, parfois lumineux, d'articles, d'édito, de post, de blogs, de sites indépendants, de chroniques, d'avis sur tout et sur rien, de critiques, de réflexions et d'idées, je viens poser ma marque. Qu'est-ce qui va me différencier de tout cela? Pas grand chose. Ma jeunesse, peut être. Un attribut qui ne me confère aucune fierté mais derrière laquelle je pourrais toujours (lâchement) me défendre. Cela me semble toutefois assez important, car l'idée que l'on se fait aujourd'hui des jeunes est ambiguë. Elle nous fait rire, nous, tandis qu'elle fait grimacer les plus âgés. Et entre les deux : les adultes, eux aussi prompts à émettre des critiques à notre égard mais qui tentent également, parfois vainement, de nous trouver une place. Oui, il faut quand même le dire, les jeunes ont une mauvaise image.

Je me propose donc de casser les codes, d’ébrécher cette bulle dans laquelle on nous enferme trop facilement, en écrivant. Comme si je construisais un pont (enfin), entre nous et le reste du monde, entre nous et la société, nous et l'actualité, nous et puis le reste.

Bonne visite, et bonne lecture.

Comments

[victoire3]

Je ne savais pas que tu avais plusieurs blogs... Je laisse un commentaire ici car le message est plus récent que sur celui que je connaissais en premier. Peut-être le verras-tu, peut-être pas... Dans tous les cas j'espère que tu vas bien et que tout se passe au mieux pour toi. :)